


Le vendredi 6 juin dernier, Monsieur le Maire et les élus de la Municipalité, en compagnie du Maire de Pont-de-Chéruy, des portes drapeaux et des anciens combattants, se sont rassemblés devant le Monument aux Morts à l’occasion de la Commémoration annuelle en souvenir des victimes de la guerre d’Indochine.
DISCOURS
DE LA MUNICIPALITÉ
Mesdames,
Mesdemoiselles,
Messieurs,
Chers Charvieulands,
Aujourd’hui, devant ce monument, nous commémorons la mémoire de nos ainés morts pour la France en Indochine de 1946 à 1954.
En cette journée nationale, la Nation rend hommage aux héros et pense avec respect à l’ensemble des soldats qui ont combattu pour ses couleurs, pour qu’à l’autre bout du monde demeure encore un petit coin de leur chère France.
Aujourd’hui, ayons également une pensée reconnaissante pour tous nos soldats tombés au champ d’honneur, mais aussi pour ceux encore engagés sur les multiples théâtres d’opérations militaires dans le monde, et ce, afin de garantir notre confort et notre sécurité.
Près de 560 000 Français et alliés ont été tués, blessés ou faits prisonniers dans cette lointaine péninsule indochinoise, dans l’indifférence des métropolitains et de leurs politiques qui ont laissé des milliers d’enfants de la France se faire massacrer par les terroristes communistes.
La Guerre d’Indochine fut plus qu’une simple guerre de décolonisation. Elle marque le début de la fin d’un idéal français qui a rayonné à travers le monde. Elle sonne le glas de notre puissance et la capitulation tragique de l’occident face aux folies marxistes menées, hier par Ho Chi Minh ou Staline, aujourd’hui par les socialistes mondialistes et communistes.
Aujourd’hui comme hier, socialistes et communistes sont main dans la main pour continuer le projet de leurs aïeux montagnards et jacobins : détruire tout ce qui fit la France grande, et imposé leur vision universaliste, un bien joli mot pour ne pas avoir à dire totalitaire.
Cette guerre marque aussi le profond engagement qu’était celui de la France dans la lutte contre l’idéologie destructrice du communisme. Un engagement depuis lors bafoué par nos dirigeants qui ont fait du pays des mille clochers, celui des mille clochers qui brûlent, des mille fois mille logements sociaux, des mille agressions, et aujourd’hui déjà, celui des 2 600 mosquées.
Mais sachez que ces gens furent des assassins, leur infamie a tué.
Oh France ! Tes enfants sont morts avec bravoure et panache, les armes à la main, mais sans munitions pour se défendre. Trahis par les « soldats blancs d’Ho Chi Minh », dans ces usines noyautées par le Parti Communiste Français et la CGT, où volontairement les armes étaient sabordées pour que tes enfants ne puissent riposter.
Pour ces traitres à la Patrie, il ne doit y avoir ni oubli ni pardon.
Je pense en particulier à Georges Boudarel, militant communiste qui, pendant la guerre d’Indochine, rejoignit les rangs des indépendantistes vietnamiens et devint commissaire politique pour le Việt Minh, au sein d’un camp de prisonniers où il tortura de nombreux soldats Français. 278 soldats moururent dans ce camp en raison des traitements que Boudarel leur fit subir.
À ce titre, il fut condamné à mort par contumace et se réfugia en Union soviétique, continuant à œuvrer contre les intérêts de la France, avant de rentrer au pays à la faveur de la loi d’amnistie du 18 juin 1966 qui le gracia, et lui permis d’avoir une carrière de professeur d’université.
Cette abjection vivante, qui a trahi son pays et torturé des centaines de citoyens Français, n’a pas rendu compte de ses actes, et a été payé par les impôts des Français pour poursuivre son œuvre.
Il ne faut pas cesser de le répéter, les communistes ont commis de véritables crimes contre l’humanité, s’en réclamer est un défi à l’humanité.
Peut-on encore être communiste et prétendre aimer la France ? L’Histoire nous a montré l’incompatibilité.
Les Gouvernements successifs depuis la Révolution, hormis lors de quelques parenthèses providentielles, ont failli, ont faibli et se sont avilis.
Ses élites ont préféré courber l’échine et s’agenouiller devant les diktats de leurs nouveaux dieux mondialisme et individualisme, plutôt que d’assumer leurs responsabilités : celles de combattre jusqu’au bout et défendre les positions françaises en Indochine comme partout ailleurs.
Cette guerre n’a pas été perdue par les armes, mais par les âmes trop frileuses et tièdes de ceux qui commandaient nos jeunes héros, depuis leurs bureaux parisiens loin de la réalité du terrain. Qu’on ils fait de l’héritage Camerone ?
Aujourd’hui en France, subsistent la perfidie, le mensonge et l’immoralité trop souvent promus et défendus.
La France est gravement malade. Mourante peut être de ne pas avoir été assez aimée.
C’est la raison pour laquelle nous devons sans cesse transmettre le flambeau de la mémoire aux nouvelles générations. Rendre hommage aux héros de Dien Bien Phu, c’est se souvenir que des Français ont combattu avec force et courage pour la grandeur de la France.
Sans aucune compromission, les héros de Dien Bien Phu sont morts pour que nous restions fiers de notre histoire, de nos ainés, de ceux qui ont fait la France.
Ils avaient compris que la France était un rêve pour lequel les plus courageux n’hésitaient pas à tout donner, y compris leur vie.
Car le Français meurt mais ne se rend pas, les géniaux inventeurs du panache nous ont montré l’exemple, il ne tient qu’à nous de le suivre.
Honneur au Corps expéditionnaire d’Extrême-Orient !
Honneur au Général Leclerc, au Général Blaizot, au Général Salan, au Général de Lattre de Tassigny, au Général Bigeard, au Lieutenant Hélie Denoix de Saint Marc…
Honneur à la mémoire de tous nos combattants et de tous nos morts. Et Vive la France !